Manifestation

écrans urbains 2021

Du mercredi 27 octobre au mardi 2 novembre 2021

La manifestation Ecrans Urbains revient pour une troisième édition qui se tiendra dans trois lieux majeurs de la culture à Lausanne, dont le F’AR.

À travers des réalités ou des fictions, les enjeux de la Culture du Bâti se dessinent au travers du prisme de l’image, qui permet d’échanger et de partager avec le plus grand nombre sur les mutations environnementales, culturelles et sociales de notre société.

Du 27.10 au 02.11, une sélection de longs métrages sera proposée :

Le Forum d’architectures Lausanne présentera une rétrospective des films de Beka & Lemoine ainsi que la diffusion inédite de « Devenir un architecte » accompagnée d’une rencontre avec la réalisatrice et quelques jeunes architectes de Suisse romande. 

Le Cinéma Le Bellevaux proposera des films qui décryptent et explorent dans toutes leurs dimensions et facettes l’espace urbain, le paysage et les sociétés qui les fabriquent.

Au MCBA, du 29 au 31.10, retrouvez en avant-première mondiale les courts métrages finalistes du TRANSFER ARchitecture Video Award 2021. A cette occasion, la cérémonie de remise des prix aura lieu le vendredi 29 octobre.

 

PROGRAMME HORAIRE au F’AR:

Samedi 30 octobre

14h Homo Urbanus Bogota 43 min
15h Homo Urbanus Tokyo 55 min
16h Homo Urbanus Naples 50 min
17h DEVENIR ARCHITECTE (INEDIT) + Rencontre

Disponible également sur Zoom par lien suivant :

https://us02web.zoom.us/j/86769284365?pwd=RWk1ZE9XTzFocXZGTGhJNFdrZHhIZz09
ID de réunion : 867 6928 4365
Code secret : 607911

Dimanche 31 octobre

14h Homo Urbanus Rabat 50 min
15h Homo Urbanus Séoul 44 min
16h Homo Urbanus Shanghai 72 min

 

HOMO URBANUS de BEKA & LEMOINE

Après les éprouvantes contraintes d’enfermement et de distanciation sociale qui ont brutalement réduit l’espace urbain à son strict minimum, le transformant en un lieu de simple cohabitation d’individus isolés, Homo Urbanus est une odyssée cinématographique offrant un vibrant hommage à ce dont nous avons été le plus cruellement privés : l’espace public.
Sous la forme d’un voyage en roue libre autour du monde (10 films, 10 villes), le projet nous invite à observer en détail les formes multiples et les interactions complexes qui existent chaque jour entre les gens et leurs environnements urbains.

A mi-chemin entre l’anthropologie visuelle et le cinéma d’observation, ces films mettent l’homme urbain sous la loupe et nous incitent à regarder de plus près les comportements individuels et collectifs, les dynamiques interpersonnelles, les tensions sociales, les forces économiques et politiques qui se jouent chaque jour sur la grande scène des rues de la ville.

Marcher dans des villes inconnues pour recueillir des impressions, capter une vibration, rassembler des situations et des choses vues à l’angle d’une rue, à un carrefour, du haut d’un immeuble. Dépeindre une ville dans son présent, dans la simplicité de sa vie quotidienne. Écouter son grondement, le bruit de ses profondeurs. Se glisser dans son rythme. Être à l’affût, dans un émerveillement permanent face à l’imagination et à la créativité que les hommes ont su développer pour trouver une façon de vivre ensemble. Se demander ce qui fait une ville, essayer de comprendre ses règles silencieuses, ses habitudes, ses imperfections, ses difficultés, et sa façon unique de répondre à la question sans fin : Où allons-nous ?
Une navigation sans but, sans boussole, sans carte, sur le territoire de la ville, à la recherche de bribes de vie quotidienne, de gestes, de lieux, de scènes qui font d’une ville ce qu’elle est. Des notes visuelles sur ce que nous regardons à peine : nos pratiques urbaines ordinaires, nos us et coutumes, nos comportements, tout ce qui nous échappe et qui parle de nous, les habitants de nos villes.

Homo Urbanus… mais qui sommes-nous en réalité ? De quoi sommes-nous faits ? A quoi pensons-nous ? Comment vivons-nous ? Quel rapport à l’espace avons-nous développé ? De l’espace pour un et de l’espace pour tous… mais où est la frontière ? Que partageons-nous ? Quelle relation entretenons-nous avec nos pairs ? Quelles formes cela prend-il, où et comment ? Dans la rue, que permettons-nous aux autres de voir de nous-mêmes et que cherchons-nous à dissimuler ? Quel est notre rapport au temps dans une ville ? Et comment cela nous définit-il ? Quelle est notre relation non seulement avec l’histoire et la mémoire collective, mais aussi avec ce qui est nouveau ? Quel sens donnons-nous à l’ordre, aux règles et aux normes ? Comment la liberté individuelle se construit-elle en leur sein ? Quel rapport développons-nous avec le travail, l’effort, la fatigue, le corps ? Quelle place occupe l’argent dans nos vies ? Qu’en est-il du plaisir ? De l’amour ? De la spiritualité ? Qu’en est-il du bonheur ? Peut-on parler de bonheur ?

Ces films explorent notre condition d’animal humain et la manière dont la ville – cet environnement artificiel que nous construisons chaque jour autour de nous comme une extension de nos corps contemporains – nous façonne et nous conditionne. Prises sur le vif, ces notes visuelles observent l’homme urbain non seulement au sein de son groupe mais aussi dans les profondeurs de sa solitude, redessinant les contours de la ville selon une sorte de géographie émotionnelle. Plus que de cartographier un territoire, il s’agit de faire parler une ville à travers ses usages, afin de montrer la nature mouvante de son paysage humain et de comprendre quelles singularités locales subsistent dans le contexte de la globalisation de nos modes de vie urbains. En assemblant ces différents films, cette installation examine les villes comme des réponses uniques au défi mondial du vivre ensemble.

 

DEVENIR ARCHITECTE – QUESTIONNEMENTS SUR LES PRATIQUES ARCHITECTURALES ET EMERGENTES

Garance Paillasson, France, 2021, 75 min, français

« Quand je pense à l’après, depuis que je suis entrée en école d’architecture, je me demande comment je vais pouvoir maintenir mon engagement social à travers la voie que j’ai choisie. Cette question me taraude d’autant plus qu’au moment où je commence ce documentaire je suis en train de préparer mon diplôme, et que mes incertitudes demandent des réponses. Je veux m’engager socialement ou politiquement dans ce métier d’architecte, mais même après cinq années d’études, il me manque les outils concrets pour y parvenir. Mais est-ce pérenne ? Est ce qu’il est possible de changer les manières conventionnelles de pratiquer de manière viable ? »

Devenir architecte pose la question de la pérennisation de pratiques architecturales nouvelles, d’outils et de processus, et du lien aux maîtrises d’ouvrages.

Suivi d’une table ronde avec la réalisatrices et quelques jeunes architectes de Suisse romande

ajoutez à votre agenda